L'âme des poètes

Muette

Les cris du cœur s'étouffent
Entre les murs d'indifférence
Les cris du cœur se cognent
Contre les piliers du silence

A quoi sert de parler
A quoi bon se confier
A quoi sert d'espérer
Que quelqu’un va écouter

Mieux vaut se taire
Continuer à porter
Ses peines, ses misères
Mieux vaut les oublier

Enfermer son âme
Enfermer ses chagrins
Cacher ses larmes
Parvenir à demain

Ne plus chercher une main
Ne plus chercher de soutien
Pour les autres il faut qu’il n'y ait rien
Pour les autres il faut que tout aille bien

Marie-Louise

Misérable

Comme elle est froide cette nuit!
Autour de lui, enfin plus personne,
Tout est calme, plus aucun bruit.
On n'entend que ses pas qui résonnent

Il respire le calme de la pénombre.
Plus de passants pour le regarder.
A l’abri dans ce petit coin sombre,
Nul ne peut plus le voir pleurer.

La nuit il est enfin tranquille.
Il reste là, prostré maintenant
A ressasser sa pauvre vie difficile,
A se débattre dans ses tourments.

Pas de vie, pas de travail, pas d’argent,
Personne pour lui, pas même un chien.
Ni ami, ni maison, et tout son temps
Pour se dire qu’il est moins que rien.

Le jour dans les rues, les gens l’évitent,
Ils font comme s’ils ne le voyaient pas,
Regards dérobés, sans un mot. Très vite
Ils passent : pour eux, il n’existe pas.

Pourtant, lui aussi est bien vivant,
Lui aussi pense et a besoin d’amis.
Il a une âme, un cœur, des sentiments,
Si au moins on faisait un geste vers lui.

Ecarté par les autres, il souffre l’enfer.
Le dédain, le mépris pour son errance
Lui font si mal, il étouffe de sa misère.
Il est submergé par la désespérance

Sur ce banc il va s’étendre et dormir,
Enveloppé par la pénombre de la nuit.
Il voudrait tant pouvoir oublier le pire
Et rêver d'avoir simplement une vie.

Isis

Elhem

Au fond de ses yeux noirs, des éclats de malice
Distillent, à qui les voit, de chaudes senteurs d'épices.
Elle porte, épais fardeau, le poids d'une mixité.
Elle n'est pas née là-bas, jamais n'y est allé…
De son village cuivré, elle porte les indices,
Ceux qu'on lui a narrés, ceux qui sont préjudices.

Pourtant, de sa genèse, rien ne semble indiquer
Qu'ici, elle doive souffrir du regard du benêt.
Elle donne sa beauté pure, héritage des aînées,
En parure authentique, sans fard et sans henné.
Elle n'est pas différente, simplement incomprise…
Souvent elle s'interroge et vomit la méprise.

On la dit volontiers arrogante et altière,
Mais faut-il être niais pour ne pas la comprendre ?
Elle ne veut qu'exister, et prouver à la Terre
Que le sombre épiderme est signe de lumière.
Là où d'autres ont grandi, dans le luxe et le vert,
Apollon ne l'aime pas, mais en fait une Cassandre.

Son âme se refroidit lorsqu'en guise d'amalgame,
Le bourgeois l'associe aux braqueurs de vieilles dames.
Elle a envie d'hurler, mais hurler c'est donner,
A ceux qui la bannissent, une raison factuelle.
Elle préfère, digne fille des princes du Sahel,
Oublier ses onze ans, et attend d'être aimée…

Elie Kéhéti

Merci Kat, de nous faire découvrir un peu plus la sensibilité de ce poète

Bonheur fugace

La tête entre ses mains, elle soupire.
Assise seule sur les marches du perron,
Elle fixe le cahier qu’elle doit relire
Et relire encore alors qu’elle sait sa leçon.

Elle a neuf ans, est toute menue et elle rêve
Qu’elle est enfin libre de se lever et de courir,
De ne plus entendre ces mots qui l’énervent,
Ces phrases qui lui donnent envie de s’enfuir.

Non, tu ne sors pas, reste tranquille !
Non, tu ne t’en vas pas dans la forêt !
Non, tu ne cours pas tu vas tomber !
Montre que tu es une fille bien élevée !

Parfois elle a envie de se mettre à hurler
Pour échapper à cette prison de verre.
Avant partout son père elle suivait :
La forêt, elle en connaît chaque pierre.

Elle était si fière d’avoir beaucoup grandi,
Mais elle n’a plus le droit de sortir depuis.
Sa mère a peur, elle ne sait pas de qui,
Maintenant à chaque instant elle l’épie.

Elle veut qu’elle reste là à recommencer
Toujours et sans fin les mêmes devoirs.
L’autre jour elle l’a même obligée à brûler
Le cahier ou elle écrivait un roman secret.

Elle s’est obligée à ne surtout pas pleurer,
Et depuis c’est dans sa tête qu’elle crée
Toutes les histoires qu’elle s’est inventées.
Là, personne ne pourra plus les lui enlever.

Si elle pouvait s’échapper quelques instants,
Si elle pouvait courir juste un petit moment !
Elle jette œil vers sa maman dans la maison,
Attendant une petite seconde d’inattention.

Ca y est ! Enfin sa mère s’est détournée !
L’enfant bondit en jetant son cahier,
A toute allure se précipite dans la forêt
Et, riant, enfin libre, se met à danser.

Elle grimpe aux arbres pour voir les nids,
Sans les toucher pour protéger les petits,
Elle saute dans les feuilles à pieds joints,
Court, chante à tue-tête, et respire enfin !

Le soir tombe, elle se décide à renter,
Elle arrive, sale, ses vêtements déchirés.
Bien sur elle va encore se faire gronder
Et va se retrouver un peu plus enfermée.

Elle s’en moque et ne veut rien regretter
Pour une fois qu'elle a vécu pour de vrai.
Dans son regard longtemps restera allumée
Cette petite étincelle de joie et de liberté.

Isis

TRISTESSES DE LA LUNE



Ce soir, la lune rêve avec plus de paresse;
Ainsi qu'une beauté, sur de nombreux coussins,
Qui d'une main distraite et légère caresse
Avant de s'endormir le contour de ses seins,

Sur le dos satiné des molles avalanches,
Mourante, elle se livre aux longues pâmoisons,
Et promène ses yeux sur les visions blanches
Qui montent dans l'azur comme des floraisons.

Quand parfois sur ce globe, en sa langueur oisive,
Elle laisse filer une larme furtive,
Un poëte pieux, ennemi du sommeil,

Dans le creux de sa main prend cette larme pâle,
Aux reflets irisés comme un fragment d'opale,
Et la met dans son cœur loin des yeux du sommeil.

Baudelaire

Ce n'est qu'une larme mais de la meilleure mais de l'eau la plus pure, comme on dit d'un diamant......

Un simple sourire

Le prince du regard passait par là, il vit la jeune fille et sourit.

Elle mit le sourire dans son sac et le ressortit quelques heures plus tard au moment de se coucher.

Elle dormit avec le sourire toute la nuit. Le matin, le sourire la réveilla et lui demanda s'il pouvait partir.

C'est elle qui sourit alors. Elle ouvrit la fenêtre de sa chambre et le sourire s'envola vers son maître qui retrouva avec plaisir le sourire.

Il y avait juste un petit plus, si peu que rien, mais d'importance : son sourire était parfumé...

Julos Beaucarne

Soir d'hiver



Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu’est-ce que le spasme de vivre
A la douleur que j’ai, que j’ai !



Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire : Où vis-je ? où vais-je ?
Tous ses espoirs gisent gelés ;
Je suis la nouvelle Norvège
D’où les blonds ciels s’en sont allés.



Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez, oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.



Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu’est-ce que le spasme de vivre
A tout l’ennui que j’ai, que j’ai !...

Emile Nelligan

JE RÊVE D’UNE ÎLE



Je rêve d’une île
Où les fleurs auraient couleur de l’aube

Où les amis
Les frères

Ne seraient plus chiens de faïence


Je rêve d’une île
Où les feux de forêt

S’éteindraient par la magie des signes



Où ciel et mer se confondraient dans une mare de soleil



O effacer

La haine du sable pour les hauteurs

Le mépris des hauteurs pour le sable



Je rêve d’une île

De paix

D’amour

Et de fraternité



Gary Klang

http://www.vertpomme.net/pages/poesies/je_reve_d_une_ile/je_reve_d_une_ile_applet.html

Il me manque...

Je sens qu'il me manque
Quand je pense à quelque chose
Que je voudrais partager avec quelqu'un,
Mais que seul lui comprendrait...

Je sens qu'il me manque
Quand je ressens ce feu au fond de moi
Qui ne cesse de s'accroitre
Et qui me supplie de l'éteindre...

Je sens qu'il me manque
Quand je me couche, le soir venu, dans ce grand lit,
Et que j'observe à coté de moi
Cet espace vide et abandonné...

Et quand pour m'endormir, épuisée, vidée de moi-même,
Je ne rêve que de ses bras qui pourrait être en train de m'enlacer,
De son odeur qui pourrait être en train de m'énivrer,
Et là je pourrais me dire que rien ni personne ne saurait perturber cela,
Car en dehors de lui, de moi, et de notre bonheur, rien d'autre n'existerait...

Il me manque...

Anonyme

Nos yeux d'enfant

Pourquoi en vieillissant ?
Perdons-nous souvent nos yeux d'enfant ?
C'était si bon de s'émerveiller,
Sur tout ce qu'on pouvait regarder.
Une simple marguerite était d'une beauté,
Qu'aujourd'hui on ne peut retrouver.
Le chant des oiseaux, c'était merveilleux,
Maintenant on trouve ça moins fameux.
Un arc-en-ciel, on arrêtait pas de l'admirer,
Aujourd'hui on le regarde, et on se dit la pluie est terminée.
Quand la neige tombait, on était tout ébloui,
Là on dit, il faudra pelleter, quel ennui !
Le Père Noël pouvait tous nous apporter,
Les présents que nous allions lui demander.
À présent on se dit, qu'après avoir acheté ces cadeaux,
Notre livre de banque sera à zéro.
Des bonbons, du chocolat et de la crème glacée,
À tous les jours on voulait déguster,
En prenant de la maturité, comme on ne veut pas engraisser,
On a comprit que l'on est mieux de s'en priver.
Quand arrivait le temps d'aller se coucher,
Ça, c'est une chose que l'on ne trouvait pas gai.
Aujourd'hui on aimerait bien dormir longtemps,
Mais on n'a plus jamais le temps.
Ah ! Ce que j'aimerais être encore un enfant !
Tout était merveilleux dans ce temps !

Un petit texte que je voulais partager

Si le froid te paraît trop dur,
Je te couvrirai de baisers
Et, de mes bras en couvertures,
Dans la nuit je t'emporterai.

Je te montrerai cette chaleur
Qu'il y a dans mon coeur
Plus jamais tu verras le froid
Plus jamais tu auras peur du froid

Il fait froid, viens viens près de moi
Il n'y aura pas de draps
De mon corps et de mes baisers
Je vais te réchauffer..................

Sans Toi
noyée dans un monde d'insouciance
qui oublie de vivre et d'aimer
solitude, absence, rivages lointains
déferlent entre la noirceur et le doute
à force de lutter contre la réalité
la souffrance se nargue
s'installe chemin faisant
viennent les nuits de froideur
les temps de désespérance
loin les songes, les rêves
loin l'amour fou, les ivresses,
loin.... la tendresse
restent à demeure les souvenances,
les désirs, les échanges de promesses
les espoirs de naufrager
dans un autre ailleurs
où nous existerons sans contrainte
sans absence...


Pier de Lune

Il y a des jours ...


Il y a des jours où les mots empâtent la page
Il y a des jours où les pinceaux effacent l'émotion
et l'œil vide côtoie l'âme desséchée
à la recherche de points d'appui
dans l'explosion des feuillets
d'un imaginaire cahoté instable.
Les vents des tourments
rejoignent ceux des incertitudes
happant mon inspiration
dans une vrille à plat
jusqu'au sol.
Me voici écrasée dans la poussière
brisée engluée dans mon corps inerte.
Le chevalet me toise arrogant
et la brise tourne les pages
d'un cahier délaissé.

Mon âme flétrie s'imbibe du calme de l'instant
rejetant les moisissures de l'éternelle attente.
Des éclats de réalisme s'interposent
entre les vomissures de l'abandon
en refus des poussières de l'oubli
au mépris d'une assise banale.
Il y a des jours où la déroute arrache chaque pas
il y a des jours où chaque geste est plaie
pour affermir un quotidien bâti au sang du cœur
et creuser jusqu'à la source étincelante de la joie.
Il y a des jours où tout ruisselle, coule la source
mais sombre ma vie dans le gouffre des espérances.


Claudine Lavit Lahlou

La fleur d'eau

Fleur naine et bleue, et triste, où se cache un emblème,
Où l'absence a souvent respiré le mot: J'aime!
Où l'aile d'une fée a laissé ses couleurs,
Toi, qu'on devrait nommer le colibri des fleurs,
Traduis-moi : porte au loin ce que je n'ose écrire ;
Console un malheureux comme eût fait mon sourire:
Enlevée au ruisseau qui délasse mes pas,
Dis à mon cher absent qu'on ne l'oubliera pas !

Dis qu'à son coeur fermé je vois ce qui se passe ;
Dis qu'entre nos douleurs je ne sens pour espace
Que ton voile charmant d'amitié, que toujours
Je puise dans ma foi les voeux que tu lui portes,
Que je les lui dédie avec tes feuilles mortes,
Frêles et seuls parfums répandus sur mes jours ;
Dis qu'à veiller pour lui mon âme se consume,
Qu'elle a froid, qu'elle attend qu'un regard la rallume !

Dis que je veux ainsi me pencher sous mes pleurs,
Ne trouver nulle joie au monde, au jour, aux fleurs ;
Que la source d'amour est scellée en mon âme,
Que je sais bien quelle âme y répondrait encor,
Dont je serais la vie, et qui serait ma flamme ;
Il le sait bien aussi : mais cette âme, elle dort ;
Elle dort dans l'absence où s'effeuille ma vie,
Où tu me dis pourtant que j'en serai suivie,
Et ranimée un jour. Mais qu'il nous faut encor,
Lui, brûler ; moi, languir pour contenter le sort.

Va donc comme un oeil d'ange éveiller son courage ;
Dis que je t'ai cueillie à la fin d'un orage ;
Que je t'envoie à lui comme un baiser d'espoir
Et que se joindre ainsi c'est presque se revoir!

Extrait de Poésies, Marceline Desbordes-Valmore, première publication de ce poème en 1839.

Sérénade triste

Comme des larmes d'or qui de mon coeur s'égouttent,
Feuilles de mes bonheurs, vous tombez toutes, toutes.

Vous tombez au jardin de rêve où je m'en vais,
Où je vais, les cheveux au vent des jours mauvais.

Vous tombez de l'intime arbre blanc, abattues
Çà et là, n'importe où, dans l'allée aux statues.

Couleur des jours anciens, de mes robes d'enfant,
Quand les grands vents d'automne ont sonné l'olifant.

Et vous tombez toujours, mêlant vos agonies,
Vous tombez, mariant, pâles, vos harmonies.

Vous avez chu dans l'aube au sillon des chemins,
Vous pleurez de mes yeux, vous tombez de mes mains.

Comme des larmes d'or qui de mon coeur s'égouttent,
Dans mes vingt ans déserts vous tombez toutes, toutes.

Emile Nelligan

Aujourd’hui est un jour particulier
Pour moi quelque chose a changé
Pour tout dire je suis grand-mère
Aujourd’hui est à marquer d’une pierre

C’est vraiment très étrange l’effet que cela me fait
J’ai l’impression de me voir à travers les années
Comme si c’était moi que je regardais accoucher
Comme si je me voyais donner naissance à mon bébé

Pourtant c’est cette enfant qui est là ce soir
C’est elle qui à son tour fait naître l’espoir
Des ses bras je vois ce tout petit qui tête
C’est idiot mais j’en pleure en cachette

Je veux qu’on ne me voie que sourire
En ce si beau jour on ne doit que rire
Je ne comprends pas par quelle émotion
Je suis submergée, pour quelle raison

Ils sont si heureux, j’en ai presque peur
Ma mère a-t-elle éprouvé la même frayeur
C’est étrange cette crainte et ce bonheur
Qui font comme une ronde dans mon cœur

Il est tout petit, si fragile dans son berceau
La naissance d’une famille, c’est si beau
Un pas est franchi, comme on passe un flambeau
C’est à eux maintenant de créer un monde nouveau

Théo, petit paquet d’amour concentré
J’ai tant de bonheur à te faire partager
J’ai tant de bêtises aussi à t’enseigner
Et surtout j’ai tant de plaisir à t’adorer

Aujourd’hui est un jour particulier
Pour toujours en moi il sera marqué
Et pour tout résumer j’en suis ravie
Aujourd’hui je suis devenue Mamie

Isis

Que c'est tendre et touchant.... Ce que tu nous donnes là Isis est beau comme la vie: merci

Elle attend…

Il est si proche et si loin d’elle,
C’est une histoire exceptionnelle,
Qui peut paraître très compliquée,
Mais faite d’une grande complicité.

Esseulée dans son grand lit,
Elle pense à ce qu’ils se sont dit,
Tous ces conseils qu’il lui apporte,
La font grandir en quelque sorte.

Mais il arrive que certains soirs,
Elle se noie dans son désespoir,
Elle ne sait plus où elle en est,
Elle doute de ce que lui voudrait.

Elle craint toujours qu’il ne s’ennuie,
De ne pas être assez bien pour lui,
Elle aimerait tant l’émerveiller,
Sa vie elle veut ensoleiller.

Remplis de larmes sont ses yeux,
Tout ça est parfois douloureux,
Ses craintes elle n’ose lui avouer,
De peur de tout voir s’écrouler.

Elle n’a de pensées que pour lui,
Un jour, ils seront réunis,
C’est en tout cas ce qu’elle espère,
C’est bien là son vœu le plus cher.

Elle souhaite qu’un jour il lui dise,
Tu es ma délicieuse promise,
Mais alors, toujours elle attend,
Lui seul sait si c’est pour longtemps…

Marianne Lafont

And if blues is her sadness
Then blues music is her cure

"Steady Rollin" Bob Margolin


Et puis, voici quelque chose de très bien pour reprendre la pêche : ici

Une seule chanson..........................

Une seule chanson
Mais tellement de souvenirs
Une seule chanson
Me redonnait le sourire...

Mais sans toi pour me la chanter
Ça ne vaux plus la peine de l'écouter
Voilà mon sourire ne sera plus le même
Car en partant tu l'as pris avec toi.

Une enfance remplie de plusieurs merveilles
Une adolescence réussie grâce à ton amour, tes conseils.
Un si beau visage, avec un si beau sourire
Un coeur débordant d'amour, pourquoi partir.

Tu avais si mal de vivre
Pourquoi partir sans le dire
Ce geste que tu as choisi
je ne l'ai pas compris.

Maintenant je reste avec toutes ces questions
Impossible même si je cherche la raison
J'aurais pu t'empêcher de partir là-bas
Mais j'aurais jamais la réponse tu n'es plus là.

Mais où que tu sois
J'arrête pas de penser à toi
Je sais que ce n'est pas un rêve
Tu étais mon héro, dit moi que ce n'est qu'un mauvais rêve.

Je sais la réalité
fini toujours par nous rattraper
Mais n'efface rien tu resteras toujours graver
Dans ma mémoire pour l'éternité.

Une seule chanson
Mais tellement de souvenir
Une seule chanson
redonne moi mon sourire

il était un petit navire...............

Kina, il est magnifique ce poeme , poignant et plein de délicatesse.

Que de sensibilité...