Les Hauts de Kriskatane
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 Edition du mercredi 2 février 2005

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2 participants
AuteurMessage
la Gazelle
Adjointe à la vie de qualité
la Gazelle


Nombre de messages : 3778
Localisation : Versailles
Date d'inscription : 25/11/2004

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MessageSujet: Edition du mercredi 2 février 2005   Edition du mercredi 2 février 2005 EmptyMer 2 Fév à 23:07

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JE VEUX DES BISOUS


À NEW YORK, EN PLEIN APRÈS-MIDI, DES GENS QUI SE CONNAISSENT À PEINE SE ROULENT PAR TERRE ET SE PRENNENT DANS LES BRAS. QUELLE HORREUR, UNE PARTOUZE ! MAIS NON, ILS SONT EN PYJAMA : DÉCOUVREZ LA CÂLIN PARTY.

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Samedi après-midi, dans un studio de yoga, en plein coeur de SoHo. Une vingtaine de personnes se défont de leur tenue de ville : "Excusez-moi pour le coup de coude", "Sorry, je vous ai frôlée", "Oups, c’était votre genou, là ?". Ce mix insolite de jeunes célibataires, de quadras, d’artistes et de mères de famille émerge enfin, vêtu de pyjamas en coton ou en pilou et, pour trente dollars, gagne le droit de s’asseoir sur une mer de coussins bariolés. Bienvenue à la "cuddling party" !
Les cuddle parties ont gagné Washington DC., Los Angeles, et devraient prochainement débarquer à Londres.

"Les deux seules pratique où les contacts physiques sont admis sont le sexe et le sport, expliquent Reid Mihalko et Marcia Baczynski, les concepteurs encore un peu éberlués par ce succès foudroyant. Entre les deux, il n’y a rien qui permette de se toucher sans devoir être performant. Dans une cuddle party, on ne vient pas pour marquer un point, ni repartir avec un numéro de téléphone. C’est libérateur". Et le pyjama ? "Ca aide à casser l’automatisme du "j'enfile mon costume ou mon tailleur et le mental qui va avec"". Gare à ceux qui débarquent avec un pyjama en pashmina ultra fashion ou une nuisette bordée d’autruche. La réaction des organisateurs qui prévoient toujours un stock de tenues de rechange est radicale : "Filez vous changez !".

Reid prend place au milieu des participants et salue parleur prénom ceux qu’il reconnaît. Certains sont là pour la première fois, comme Mouse. Cette prof, qui adore les souris, porte un pyjama épais recouvert d’une chemise de nuit en polaire, genre : si tu veux m’approcher, sors ton piolet.
Pour briser la glace, Reid demande à chacun de se présenter. Lisa, 28 ans, hypnothérapeute et mannequin, souhaite explorer ses limites personnelles. Mike, qui assure la sécurité du métro de New York, est venu par curiosité. David aime toucher et espère rencontrer quelqu’un qui, comme lui, souhaite revaloriser ce sens. Quant à "Brotha" Cid, un séminariste très hype qui envisage de fonder sa propre congrégation, il explore toutes les religions et les formes de communication. Beaucoup sont des habitués.

Suit l’énoncé des règles que les participants se sont déjà engagés par écrit à respecter : ni nudité, ni sexe. Et une précision de taille : "En cas d’érection, pas de panique, respirez, ça passe". Puis il embraye sur la règle ultime, l'obligation de demander et d’obtenir verbalement la permission de la personne que l'on souhaite câliner. "Allez, on s’exerce à dire "non"". La température descend d’un cran, Lisa doit inviter son voisin de gauche à l’embrasser, et lui doit répondre d’un « non’ bien senti. Puis c’est au tour de son voisin de droite d’insister pour lui donner un baiser. Elle doit le rejeter. "Ça me coûte, avoue-t-elle, angoissée. On m’approche constamment. Je me sens coupable si je dis non et je me retrouve dans des situations parfois très inconfortables".

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Les habitués s’ébrouent déjà. Reid amène les autres à se visualiser en... vaches. A quatre pattes, flanc contre flanc, on s’imagine brouter les coussins en poussant de joyeux mugissements. Puis on bascule de concert en position allongée. La manœuvre produit un enchevêtrement démocratique de corps au repos.

Lors d’une précédente party, une institutrice en maternelle dont les grands enfants avaient quitté le foyer s’était dite avide de donner et de recevoir. Pourtant, au moment d’initier le premier contact, la panne. Elle a passé trois heures à serrer dans ses bras un coussin à dorloter, entre deux crises de larmes, Reid tentant patiemment de la réconforter.
Mouse, elle, est fière d’annoncer qu’elle fait des progrès fulgurants : "A ma première cuddle party, je me suis retrouvée complètement isolée. Je n’allais vers personne, et personne ne semblait avoir envie de me câliner. L’exclusion totale. Ça m’a foutue en l’air. Mais j’ai persisté. Aujourd’hui, c’est ma troisième. Tout le monde me serre dans ses bras, on m’a caressé les cheveux, massé les épaules... C’est formidable".
Brigitte, peintre et maquilleuse professionnelle, ne présente aucune réticence et se définit comme une "cuddle monster" (nom que les participants se donnent affectueusement) passionnée : "La première fois que j’ai voulu venir, j’avais préparé des fringues sexy, ma panoplie habituelle. Après en avoir discuté avec Reid, j’ai troqué ma tenue pour un jogging, un tee-shirt, et pas une once de make-up. Rien que ça, c’était une absolue révélation pour moi. Je pouvais sortir sans être fardée ni habillée de pied en cap. J’ai peu à peu laissé tomber l’armure sexy de ma vie de tous les jours. Les hommes sentent la différence. En ce moment, j’entretiens plusieurs relations avec des types super beaux, qui me disent être à l’aise avec moi comme ils ne l’ont jamais été avec une fille".

Dans la mêlée, certains sont sur le point de piquer un somme. Parfois des mains se tendent et s’emmêlent au hasard. Puis quelqu’un initie une "spooning chain" et les participants s’imbriquent en cuillère les uns dans les autres. "Certaines parties sont très axées "kissing", raconte Reid. Tout le monde s’embrasse avec frénésie, un peu comme dans une cour de récré. Ca dure vingt minutes, puis ça retombe". […] "L'énergie sexuelle ressort d’une façon ou d’une autre. Nous apprenons à l'apprivoiser. A toucher et à communiquer sans gêne, à prendre ses responsabilités quand elle apparaît, et à la gérer sans peur". Mouais...
L'employé du métro vient de passer sa main, côté face, sous le tee-shirt d’une jeune femme fraîchement débarquée de son Texas natal. C’est plus donné qu'un câlin ça. La fille a-t-elle donné son accord ? Reid et Marcia sont à l'affût des dérapages, et prêts, le cas échéant, qui ne s'est jamais présenté, à demander à quelqu'un de quitter les lieux. Là, en l’occurrence, Reid n’a rien remarqué de suspect.

Reid encourage maintenant les participants à former une pyramide humaine. Les corps allongés s’empilent. Les conversations cessent, pour laisser place au murmure des respirations. La party a débordé. Un peu sur le règlement, surtout sur l’horaire. Enfin, les cuddle monsters regagnent le vestiaire où ils ne s’excusent plus quand ils se frôlent. Au contraire. On s’embrasse, on se serre dans les bras. Certains vont boire un café ensemble, et finissent par discuter toute la nuit. Pour d’autres, retour à la solitude. Rideau sur les câlins. Jusqu’à la prochaine parry.

Source : COSMOPOLITAN février 2005 – Journaliste : Laurence Janin-Schiemmer - Photos Erika Larsen/Redux Pictures.
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Isis
Adjointe à la qualité de vie
Isis


Nombre de messages : 4193
Localisation : Villepinte
Date d'inscription : 25/11/2004

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MessageSujet: Re: Edition du mercredi 2 février 2005   Edition du mercredi 2 février 2005 EmptyMer 2 Fév à 23:37

Peut-on organiser une "calinou-partie" à Kriskatane ??
Grimace Bizoo Bizoo Bizoo

Quelques petites anecdotes sur les bisous pour compléter...

Le plus grand embrasseur :
Vainqueur d'un concours organisé la veille de la Saint-Valentin, un disc-jockey anglais est parvenu à embrasser 4 601 femmes, deux chiens, un chat et... un furet en huit heures. À l'issue de sa performance, Dave Ward a affirmé qu'il détenait un nouveau record du monde. "Si ma femme me demande un baiser, a-t-il ajouté, elle devra se contenter d'une bise sur la joue car j'ai les lèvres en feu."

Le baiser le plus coûteux :
En 1977, Ruth van Herpen visitait le Art Museum d'Oxford, en Grande-Bretagne, et ne put résister à l'envie d'embrasser une toile signée par le peintre américain Jo Baer. Sur cette toile, valant plus de 18 000 dollars, la visiteuse laissa une marque de rouge à lèvres qui entraîna des frais de restauration s'élevant à 1260 dollars. En cour, elle déclara avoir embrassé la peinture "parce qu'elle manquait de chaleur".


Le kiss-in espagnol :
En 1969, les habitants de Majorque, en Espagne, n'avaient pas le droit de s'embrasser en public, sous peine de se voir attribuer une amende de 500 pesetas (7 $). Pour défier les autorités, trente couples ont décidé d'organiser un "kiss-in", au bord de la mer. Les rebelles furent condamnés à 45 000 pesetas d'amende.


Le plus long baiser du cinéma :
En 1941, les comédiens Jane Wyman et Regis Toomey s'embrassent à l'écran pendant trois minutes et cinq secondes (4 % de la durée totale du film) dans la production "You're in the Army Now".

Le film comportant le plus de baisers :
Lorsque John Barrymore interpréta "Don Juan", en 1926, dans le film du même nom, les spectateurs de l'époque se rassasièrent en assistant à plus de 191 scènes de baisers, en 2 heures et 47 minutes, soit un baiser toutes les 53 secondes.

Cool
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