Je t'aime à la folie
Lors de la journée internationale de la femme, le ministère de la Justice rappelle les chiffres via une campagne télévisée : une femme sur 10 tombe sous les coups de son conjoint. Glaçant
Les pouvoirs publics prennent par les cheveux le drame des femmes battues.
Quel que soi son milieu social, une femme sur 10 tombe sous les coups de son conjoint : « Une femme sur dix battue, cela veut dire que les femmes sont moins en sécurité chez elles que dans la rue. Or, l'un des premiers droits, c'est bien la sécurité, tout particulièrement à domicile » observe Luc Frémiot, le procureur de Douai pour Le Figaro. Aussi a-t-il mis en place une méthode radicale : reloger les conjoints cogneurs pendant quelques jours dans des foyers qui accueillent également des SDF. Le choc psychologique créé par cette immersion fait que sur les 204 cas traités de cette façon en 18 mois de pratique, Luc Frémiot ne compte que trois récidives. Les initiatives d'aide aux femmes se multiplient. La commission des lois du Sénat examine donc aujourd'hui, date de la Journée internationale des femmes, une proposition de loi qui veut condamner à trois ans de prison les auteurs d'actes de violence répétés dans le couple. Le texte propose aussi de reconnaître l'existence du viol entre époux.
Florence PENSONNI. (LPJ) 8 mars 2005
Tout à l'heure, je suis allée faire quelques courses dans le magasin près de chez moi, à la caisse, juste avant moi, une jeune femme qui payait, tête baissée. Je remarque qu'elle tient difficilement debout, en même temps que la caissière, et en même temps, la même question : "Ca va madame ?".
Elle s'est tounée vers nous et nous avons vu son visage : tuméfié, l'oeil au beurre noir, une coupure à la lèvre et au front... Et elle nous dit : "Non, ce n'est rien, je me suis cognée juste avant de venir". Elle a ramassé ses affaires très vite et elle est partie rejoindre son compagnon qui l'attendait un peu plus loin, qui l'a attrapée par le bras et l'a entrainée avec lui brutalement.
Que faire dans ce genre de cas ? On est démuni, incapable de savoir comment réagir, malade à l'idée de laisser partir cette femme sans avoir rien pu faire pour elle.
Vous feriez quoi ? Je n'ai pas su, et je la vois encore....
Voici le clip du ministère de la justice, et les chiffres qui font froid dans le dos :
1 femme sur 10 est victime de voilences conjugales
http://www.justice.gouv.fr/violencesconjugales/45secVF.mpghttp://www.amnesty.asso.fr/02_agir/24_campagnes/vcf/violences_domestiques.htm