ENFIN LIBRES !!!
La rédaction de la Gazette s’associe à la liesse générale des kriskatanois à l’annonce de la libération de notre Maire le Kat et de son guide Arsène Nounoune hier matin.
Rappelons que Monsieur le Maire et son guide étaient retenus par leurs ravisseurs depuis le 12 avril dernier, dans des circonstances que personne n’a encore pu élucider. Par la suite, cette mystérieuse lettre de demande de rançon est parvenue à la Mairie, et tout le monde a supposé que le cactus était le nom de code pour désigner notre Maire.
La demande de rançon
Notre adjointe à la vie de qualité s’est rendue à la cabine désignée (la sous marine que toute la population connaît) et a nettement fait savoir aux kidnappeurs qu’il était hors de question de payer une rançon « Ben oui, nous dit la Gazelle, ça contrarierait notre tic ». Isis, l’autre adjointe, confirme et ajoute « Et pis surtout on n’a pas un kopeck et pourtant quand on a fait la quête tout le monde a donné ! Des chamallows, des beaux boutons et moi j’ai donné tout mon kapok, mais il paraît que ça n’a pas cours… ».
Notre journaliste Jean-Pascal Penaud a réussi à savoir que les ravisseurs avaient fait parvenir une cassette il y a quelques jours et que celle-ci prouvait bien que nos deux kriskatanois étaient entre leurs mains et vivants. On y entendait un chant affreux, une torture insoutenable pour les oreilles : penser qu’un être vivant soit obligé de supporter une telle horreur rendait tout le monde malade, d’autant plus qu’il n’était toujours pas question de payer une rançon.
A la surprise générale, dans la nuit de samedi à dimanche, un appel urgent des ravisseurs demandait à notre garde champêtre le Corse d’aller sur la plage de Thuthémypartouh à 7 heures. Le Corse s’est rendu sur place accompagné par Chrystel qui voulait absolument voir les ravisseurs en tant que deuxième témoin. A notre reporter qui louait son courage, elle répondit simplement : « Ben c’est normal, si jamais les kidnappeurs étaient du genre Jay Larranaga ou Brad Pitt ou surtout Tarkan, fallait pas que je les loupe !! ».
Le Corse nous raconte la suite : « On est arrivé et il y avait les deux ravisseurs devant une barque, mais on a pas bien vu tout de suite parce qu’ils avaient un collant sur la tête : chacun une jambe. Et on a pas tout compris parce que les deux types pleuraient trop fort, il a même fallu qu’ils enlèvent leur collant pour se moucher ! ».
« Après ils se sont mis a genoux et nos ont supplié de récupérer les otages, ils ont dit qu’ils ne supportaient plus de les entendre chanter et même qu’ils nous ont fait un chèque !
il paraît que c’étaient toutes leurs économies, ça faisait pas beaucoup alors Chrystel a eu une bonne idée, elle a échangé la libération du Maire et du guide contre des heures de repassage pour les kriskatanois qui en ont besoin. »
NOTRE Maire et son guide sont arrivés ce matin en pleine forme à la mairie, et ont repris leurs activités immédiatement. « Je suis très content d’être rentré, nous dit le Kat, ces deux types finissaient par nous taper sur les nerfs, à pleurer tout le temps ! Mais comme d’habitude, notre hameau en a retiré du positif : notre retour, d’abord, et tout le repassage kriskatanois fait gratuitement pour toujours. Et d'ici quelques jours, Alfred et moi allons donner un concert sur la place de la mairie, on a eu 69 jours pour répéter notre tour de chant ! Elle est pas belle la vie ? ».
Nous attendons maintenant d'ici peu le disours officiel de notre Maire.
La rédaction de la Gazette se fait l’écho de la population et s’écrie :
MERCI QUI ?
MERCI LE KAT !!!