| | Chansons | |
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+5le Kat la Gazelle Catamiaou Isis Pom 9 participants | |
Auteur | Message |
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la Gazelle Adjointe à la vie de qualité
Nombre de messages : 3778 Localisation : Versailles Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Mer 4 Mai à 16:07 | |
| Voilà, c'est fini
Voilà, c'est fini On a tant ressassé les mêmes théories On a tellement tiré chacun de nôtre côté Que voilà c'est fini Trouve un autre rocher petite huître perlée Ne laisse pas trop couler de temps sous ton p'tit nez Car c'est fini... 'est fini
Voilà, c'est fini On va pas s'dire au revoir comme sur le quai d'une gare J'te dis seulement bonjours et fais gaffe à l'amour Voilà, c'est fini Aujourd'hui ou demain c'est l'moment ou jamais Peut être après demain je te retrouverai Mais c'est fini... Hum, c'est fini
J'ai fini par me dire qu'on éviterai le pire Qu'il fallait mieux couper plutôt que déchirer... J'ai fini par me dire que p't'être on va guérir Et que même si c'est non, et que même si c'est con Tous les deux nous savons que de toutes façons...
Voilà, c'est fini Ne sois jamais amère, reste toujours sincère T'as eu c'que t'as voulu, même si t'as pas voulu c'que t'as eu
Voilà, c'est fini Nos deux mains se desserrent de s'être trop serrées La foule nous emporte chacun de nôtre côté C'est fini... Hum c'est fini
Voilà, c'est fini Je ne vois plus au loin que ta chevelure nuit Même si je m'aperçois que c'est encore moi qui te suis
C'est fini... Hum, c'est fini
A...dieu
Jean-Louis Aubert | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Mar 10 Mai à 12:24 | |
| L'Homme de l'An Passé
La pluie tombe sur l'Homme de l'An Passé, Il y a une guimbarde sur la table, un crayon dans sa main Et les coins de sa feuille enroulés vers ses doigts Les pointes des punaises Jettent des ombres sur le bois. Et le ciel est comme un peau pour un tambour que je ne veux plus réparer. Et toute la pluie tombe sur l'œuvre De l'Homme de l'An Passé
J'ai rencontré une femme jouant avec ses soldats dans le noir, Il fallait qu'elle leur dise qu'elle s'appelait Jeanne d'Arc Je suis resté un moment dans cette grande armée Je te remercie, Jeanne, de m'avoir si bien traité. Bien que je porte l'uniforme, je n'étais pas né pour cette vie, A tes cotés, tous ces hommes blessés, Bonne Nuit, Amis, Bonne Nuit..
J'ai assisté à un mariage que de vielles familles avaient préparé, Bethleem était l'époux, Babylone la mariée, Grande Babylone, elle était nue, tremblant pour ma vie Bethleem nous enflammait comme un timide à une orgie. Et notre chair était comme une voile Quand nous sommes tombés tous les deux, Il fallait l'écarter pour voir le serpent mordre sa queue.
Il y a des femmes qui attendent Jésus comme d'autres attendent Caïn, Je reste pendu à mon autel , une hache dans ma main. Et j'emmène celui qui me trouve là ou tout a commencé, Quand Jésus était la Lune de Miel, et Caïn l'homme tombé. Et nous lisons dans des Bibles, reliées de peau et de sang, Que le désert rassemble une dernière fois tous, Tous ses enfants.
La pluie tombe sur l'Homme de l'An Passé, Une heure s'est écoulée et sa main n'a pas bougé. Mais toute chose arrivera, s'Il donne le mot, mes frères Les amants se relèveront, les montagnes toucheront la Terre. Et le ciel est comme un peau pour un tambour que je ne peux plus réparer Et toute la pluie tombe sur l'œuvre De l'Homme de l'An Passé.
Leonard Cohen, adapt. Graeme Allwright | |
| | | Kinamoon Kriskatanois(e)
Nombre de messages : 474 Localisation : Laval (Québec) Date d'inscription : 03/01/2005
| Sujet: Re: Chansons Jeu 12 Mai à 5:53 | |
| Ma Belle Amie Ma belle amie Tu étais l'enfant du soleil et du ciel Et de la mer bleue Ma belle amie Après tous les beaux jours, je te dis merci, merci Tu étais la réponse à toutes mes questions Avant que ce ne soit terminé entre nous Je veux te dire que je t'adore Et je t'adorerai toujours Que tu m'épates du fait que tu me quittes et que tu recommences en neuf Ma belle amie Je suis amoureux de toi Que les cloches sonnent Que les oiseaux chantent Levons nos verres à la santé de mon substitut Que les cloches sonnent Que les oiseaux chantent Parce que l'homme qui lui suivra attend ici Parce que l'homme qui lui suivra attend ici Ma belle amie Tu étais l'enfant du soleil et du ciel Et de la mer bleue Ma belle amie Il fut un temps où tu pensais Que j'étais ton seul ami Tu étais la réponse à toutes mes questions Avant que ce ne soit terminé entre nous Je veux te dire que je t'adore Et je t'adorerai toujours Que tu m'épates du fait que tu me quittes et que tu recommences en neuf Ma belle amie Je suis amoureux de toi Que les cloches sonnent Que les oiseaux chantent Levons nos verres à la santé de mon substitut Que les cloches sonnent Que les oiseaux chantent Parce que l'homme qui lui suivra attend ici Parce que l'homme qui lui suivra attend ici Ma belle amie Tu étais l'enfant du soleil et du ciel Et de la mer bleue Ma belle amie Après tous les beaux jours, je te dis merci, merci Tu étais la réponse à toutes mes questions Avant que ce ne soit terminé entre nous Je veux te dire que je t'adore Et je t'adorerai toujours Que tu m'épates du fait que tu me quittes et que tu recommences en neuf Ma belle amie Je suis amoureux de toi Ma belle amie Je suis amoureux de toi | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Jeu 12 Mai à 10:20 | |
| C'EST BEAU LA VIE
Le vent dans tes cheveux blonds Le soleil à l'horizon Quelques mots d'une chanson Que c'est beau, c'est beau la vie
Un oiseau qui fait la roue Sur un arbre déjà roux Et son cri par-dessus tout Que c'est beau, c'est beau la vie
Tout ce qui tremble et palpite Tout ce qui lutte et se bat Tout ce que j'ai cru trop vite À jamais perdu pour moi
Pouvoir encore regarder Pouvoir encore écouter Et surtout pouvoir chanter Que c'est beau, c'est beau la vie
Le jazz ouvert dans la nuit Sa trompette qui nous suit Dans une rue de Paris Que c'est beau, c'est beau la vie
La rouge fleur éclatée D'un néon qui fait trembler Nos deux ombres étonnées Que c'est beau, c'est beau la vie
Tout ce que j'ai failli perdre Tout ce qui m'est redonné Aujourd'hui me monte aux lèvres En cette fin de journée
Pouvoir encore partager Ma jeunesse, mes idées Avec l'amour retrouvé Que c'est beau, c'est beau la vie
Pouvoir encore te parler Pouvoir encore t'embrasser Te le dire et le chanter Oui c'est beau, c'est beau la vie
paroles: Claude Delecluse, Michelle Senlis musique: Jean Ferrat | |
| | | chrystel Citoyen(ne) d'Honneur
Nombre de messages : 514 Localisation : Lyon Date d'inscription : 09/12/2004
| Sujet: Re: Chansons Jeu 12 Mai à 15:11 | |
| Mourir sur scène
Viens mais ne viens pas quand je serais seule Quand le rideau un jour tombera, Je veux qu'il tombe derrière moi. Viens mais ne viens pas quand je serais seule Moi qui est tout choisi dans ma vie Je veux choisir ma mort aussi. Il y a ceux qui veulent mourir un jour de pluie Et d'autres en plein soleil, Il y a ceux qui veulent mourir seuls dans un lit Tranquille dans leur sommeil Moi je veux mourir sur scène devant les projecteurs Oui je veux mourir sur scène, Le cœur ouvert tout en couleur Mourir sans la moindre peine Au dernier rendez-vous Moi je veux mourir sur scène En chantant jusqu'au bout Viens mais ne viens pas quand je serais seule Tous les deux on se connaît déjà, On s'est vu de près souviens-toi. Viens mais ne viens pas quand je serais seule Choisis plutôt un soir de gala Si tu veux danser avec moi Ma vie a brûlé sous trop de lumière Je ne peux pas partir dans l'ombre Moi je veux mourir fusillée de laser Devant une salle comble. Moi je veux mourir sur scène devant les projecteurs Oui je veux mourir sur scène, Le cœur ouvert tout en couleur Mourir sans la moindre peine Au dernier rendez-vous Moi je veux mourir sur scène En chantant jusqu'au bout Mourir sans la moindre peine Du corps bien orchestré Moi je veux mourir sur scène, C'est là que je suis née.
DALIDA | |
| | | la Gazelle Adjointe à la vie de qualité
Nombre de messages : 3778 Localisation : Versailles Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Ven 13 Mai à 12:37 | |
| Parole, Parole
A.Delon: C'est étrange, je n'sais pas ce qui m'arrive ce soir, Je te regarde comme pour la première fois. Dalida: Encore des mots toujours des mots les mêmes mots Je n'sais plus comment te dire, Rien que des mots Mais tu es cette belle histoire d'amour... que je ne cesserai jamais de lire. Des mots faciles des mots fragiles C'était trop beau Tu es d'hier et de demain Bien trop beau De toujours ma seule vérité. Mais c'est fini le temps des rêves Les souvenirs se fanent aussi quand on les oublie Tu es comme le vent qui fait chanter les violons et emporte au loin le parfum des roses. Caramels, bonbons et chocolats Par moments, je ne te comprends pas. Merci, pas pour moi Mais tu peux bien les offrir à une autre qui aime le vent et le parfum des roses Moi, les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur Une parole encore. Parole, parole, parole Ecoute-moi. Parole, parole, parole Je t'en prie. Parole, parole, parole Je te jure. Parole, parole, parole, parole, parole encore des paroles que tu sèmes au vent Voilà mon destin te parler.... te parler comme la première fois. Encore des mots toujours des mots les mêmes mots
Comme j'aimerais que tu me comprennes. Rien que des mots Que tu m'écoutes au moins une fois. Des mots magiques des mots tactiques qui sonnent faux Tu es mon rêve défendu. Oui, tellement faux Mon seul tourment et mon unique espérance. Rien ne t'arrête quand tu commences Si tu savais comme j'ai envie d'un peu de silence Tu es pour moi la seule musique... qui fit danser les étoiles sur les dunes Caramels, bonbons et chocolats Si tu n'existais pas déjà je t'inventerais. Merci, pas pour moi Mais tu peux bien les offrir à une autre qui aime les étoiles sur les dunes Moi, les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur Encore un mot juste une parole Parole, parole, parole Ecoute-moi. Parole, parole, parole Je t'en prie. Parole, parole, parole Je te jure. Parole, parole, parole, parole, parole encore des paroles que tu sèmes au vent Que tu es belle ! Parole, parole, parole Que tu est belle ! Parole, parole, parole Que tu es belle ! Parole, parole, parole Que tu es belle ! Parole, parole, parole, parole, parole encore des paroles que tu sèmes au vent
Dalida & Alain Delon | |
| | | chrystel Citoyen(ne) d'Honneur
Nombre de messages : 514 Localisation : Lyon Date d'inscription : 09/12/2004
| Sujet: Re: Chansons Ven 13 Mai à 12:41 | |
| A MA MANIERE
DALIDA
Avec des faux pas des faux plis Chacun de nous porte sa vie A sa manière Quand on est beau au fond de soi Un jour ou l'autre quelqu'un nous voit A sa manière Même sous la pluie des mauvais jours J'ai suivi la ligne d'amour A ma manière Pour tous les chagrins que je traîne j'ai mis mon cœur en quarantaine A ma manière
Ma vie, ma vie je n'en ai qu'une mais je la veux Libre et sans loi j'en ai le droit elle est à moi Ma vie ma vie elle me raconte des histoires Mais elle vaut mieux qu'une chanson Mieux que la gloire Ma vie n'est pas vraiment ma vie Elle est à ceux qui m'ont choisi A leur manière En laissant mon nom dans les rues J'ai mis mon bonheur par dessus A ma manière Et le soir ou je m'en irai finalement je le ferai A ma manière J'aimerais au tout dernier appel Faire mes adieux au soleil A ma manière
Ma vie, ma vie je n'en ai qu'une Mais je la veux Libre et sans loi J'en ai le droit elle est à moi Ma vie, ma vie elle me raconte des histoires Mais je m'en fou même à genoux je veux y croire A ma manière. | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Dim 15 Mai à 1:58 | |
| Pour ne pas vivre seul Pour ne pas vivre seul On vit avec un chien On vie avec des roses Ou avec une croix Pour ne pas vivre seul On s'fait du cinéma, on aime un souvenir Une ombre, n'importe quoi Pour ne pas vivre seul On vit pour le printemps et quand le printemps meurt Pour le prochain printemps Pour ne pas vivre seul Je t'aime et je t'attends pour avoir l'illusion De ne pas vivre seule, de ne pas vivre seule Pour ne pas vivre seul, des filles aiment des filles Et l'on voit des garçons épouser des garçons Pour ne pas vivre seul D'autres font des enfants, des enfants qui sont seuls Comme tous les enfants Pour ne pas vivre seul On fait des cathédrales où tous ceux qui sont seuls S'accrochent à une étoile Pour ne pas vivre seul Je t'aime et je t'attends pour avoir l'illusion De ne pas vivre seule
Pour ne pas vivre seul, on se fait des amis Et on les réunit quand viennent les soirs d'ennui On vit pour son argent, ses rêves, ses palaces Mais on a jamais fait un cercueil à deux places Pour ne pas vivre seul Moi je vis avec toi, je suis seule avec toi, tu es seul avec moi Pour ne pas vivre seul On vit comme ceux qui veulent se donner l'illusion De ne pas vivre seuls.
Dalida ( S. Balasko/D.Faure ) "On ne doit pas nous voler notre propre mort, car elle fait partie de notre vie, il est donc important de vivre aussi ce moment-là."Dalida s'est suicidée le le 03 mai 1987 | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Mer 25 Mai à 13:04 | |
| Le blason Ayant avecques lui toujours fait bon ménage J'eusse aimé célébrer sans être inconvenant Tendre corps féminin ton plus bel apanage Que tous ceux qui l'ont vu disent hallucinant.
Ceût été mon ultime chant mon chant du cygne Mon dernier billet doux mon message d'adieu Or malheureusement les mots qui le désignent Le disputent à l'exécrable à l'odieux.
C'est la grande pitié de la langue française C'est son talon d'Achille et c'est son déshonneur De n'offrir que des mots entachés de bassesse A cette incomparable instrument de bonheur.
Alors que tant de fleurs ont des noms poétiques Tendre corps féminin' c'est fort malencontreux Que la fleur la plus douce la plus érotique Et la plus enivrante en ait de plus scabreux.
Mais le pire de tous est un petit vocable De trois lettres pas plus familier coutumier Il est inexplicable il est irrévocable Honte à celui-là qui l'employa le premier
Honte à celui-là qui par dépit par gageure Dota de même terme en son fiel venimeux Ce grand ami de l'homme et la cinglante injure Celui-là c'est probable en était un fameux.
Misogyne à coup sûr asexué sans doute Au charmes de Vénus absolument rétif Etait ce bougre qui toute honte bue toute Fit ce rapprochement d'ailleurs intempestif.
La malpeste soit de cette homonymie C'est injuste madame et c'est désobligeant Que ce morceau de roi de votre anatomie Porte le même nom qu'une foule de gens.
Fasse le ciel qu'un jour, dans un trait de génie Un poète inspiré que Pégase soutient Donne en effaçant d'un coup des siècles d'avanie A cette vraie merveille un joli nom chrétien
En attendant madame il semblerait dommage Et vos adorateurs en seraient tous peinés D'aller perdre de vue que pour lui rendre hommage Il est d'autre moyen et que je les connais Et que je les connais.
Georges Brassens | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Lun 30 Mai à 22:03 | |
| TOUJOURS VIVANT
Je suis celui qui marche Quand l' bonheur en arrache Quand l'amour le chatouille Quand la vie bafouille Toujours vivant Je suis celui qui r'garde en avant
Je suis celui qui lutte Quand la vie le culbute Je retombe sur mes bottes Les pieds dans la garnotte Toujours debout Je suis celui qui va jusqu'au bout
Je suis celui qui frappe dedans la vie À grands coups d'amour... Je suis celui qui frappe dedans la vie À grands coups d'amour...
Je suis de cette race Qui veut laisser sa trace En graffitis fébriles Sur le béton des villes Toujours vivant Je suis celui qui r'garde en avant
Je suis celui qui frappe dedans la vie À grands coups d'amour... Je suis celui qui frappe dedans la vie À grands coups d'amour...
Je suis celui qui passe Quand les autres se tassent Au bord de la routine Je suis celui qui «spinne» Et qui reste vivant Je suis celui qui r'garde en avant
Je suis celui qui fonce La tête dans les ronces Qui jamais ne renonce Au plaisir d'être libre... Et toujours debout Je suis celui qui va jusqu'au bout
Je suis celui qui frappe dedans la vie À grands coups d'amour... Je suis celui qui frappe dedans la vie À grands coups d'amour...
paroles: Michel Rivard musique: Gerry Boulet | |
| | | Pom Citoyen(ne) d'Honneur
Nombre de messages : 607 Localisation : Naoned Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Jeu 2 Juin à 1:47 | |
| DéDé Marcel et son orchestre
Maintenant on va vous racontez l’histoire d’un copain a ns qui s’appelle Dédé, bah dédé c’est pas son vrai prénom mais bon quand même dédé il est un peu tout seul dans son slip alors forcement a la fin ça lui tire
Tu accumule le manque de chance Tu te ramasse rateau sur rateau Histoire de noircir le tableau tas tt les handicaprio Pourtant tas la main sur le cœur mais tu la voudrais baladeuse Et dans les bras d’une souris couler de douce insomnie On a bien essayé dix mille fois de te degourdir De te trainer dans les soirées et de tenter de t’assortir Soit la fille te plaisait pas ou son mec ne voulait pas Enfin bref a chaque fois t reparti la bite sous le bras
refrain OH dédé pedale pour sortir du dedale dédé pedale Il se donne du mal mais tout les filles detalent OH dédé pedale pour sortir du dedale dédé pedale C’est que dédé desire avoir une vie sentimentale
Y avait pourtant la manon qui te trouvait pas con voir mignon On avait meme dans ton dos batit un scenario costaud 1 les copains qui s’effacent 2 la fille qui te dit j’ai chaud mais toi comme un gros lourdo tas parlé de ta mere et de son mal de dos
refrain
pour te faire bouger de la banquette quand on t’impose la discothèque on menace de dire au portier que tu l’attend dans les cabinets tu bouges comme un poissons carré quand tu essaye de t’agiter sur les rythme rythme rythme rythme rythme rythme sacadé
refrain
on looker break free survet college total jean guy que qd on croise un refugié c’est lui qui t’refile sa monnaie alors comment faire pour qu’un jour t’emmène une fille faire un ptit tour ? car inhibé t’es tout bloqué et inbibé t’es trop grossier
refrain
alors a la fin y a dédé qui rentre a sa maison parce que sa mère lui a fait de la purée avec du jambon | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Mar 21 Juin à 20:03 | |
| Hier encore
Hier encore J'avais vingt ans Je caressais le temps Et jouais de la vie Comme on joue de l'amour Et je vivais la nuit Sans compter sur mes jours Qui fuyaient dans le temps
J'ai fait tant de projets Qui sont restés en l'air J'ai fondé tant d'espoirs Qui se sont envolés Que je reste perdu Ne sachant où aller Les yeux cherchant le ciel Mais le cœur mis en terre
Hier encore J'avais vingt ans Je gaspillais le temps En croyant l'arrêter Et pour le retenir Même le devancer Je n'ai fait que courir Et me suis essoufflé
Ignorant le passé Conjuguant au futur Je précédais de moi Toute conversation Et donnais mon avis Que je voulais le bon Pour critiquer le monde Avec désinvolture
Hier encore J'avais vingt ans Mais j'ai perdu mon temps A faire des folies Qui ne me laissent au fond Rien de vraiment précis Que quelques rides au front Et la peur de l'ennui
Car mes amours sont mortes Avant que d'exister Mes amis sont partis Et ne reviendront pas Par ma faute j'ai fait Le vide autour de moi Et j'ai gâché ma vie Et mes jeunes années
Du meilleur et du pire En jetant le meilleur J'ai figé mes sourires Et j'ai glacé mes pleurs Où sont-ils à présent A présent mes vingt ans?
Aznavour | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Mar 28 Juin à 0:53 | |
| Dieu qui dort
Aube qui luit Jour qui plie Nuit qui suit Temps qui fuit.
Blé qui meurt Loup qui mord Fille qui pleure Dieu qui dort.
Si tu voulais m'attendre un instant seulement Déposer ton bonhomme à quelque carrefour Que je lui parle en homme, un matin au détour Je te demande en somme un arrêt dans le jour.
Si tu voulais descendre que je te voie de près, Si tu voulais m'entendre , moi qui te crie après, Depuis que je te suis, depuis que j'ai la vie Doute-toi donc un peu que je suis malheureux...
Mais tu dors Tu m'ignores Tu es fort Tu as tort.
Orgueilleux Vent de glace On te veut Tu t'effaces.
Tu marches sur les eaux, tu coupes les orages Mes doutes, mes naufrages, tu les as dans le dos Suppose que mes rages proviennent de ton jeu Mais lâche un peu le large, et descends dans mon creux.
J'aurais été ton chien, l'ombre de ton tilleul Ton bien, ton pain, ta main, ton verre et ton filleul Mais tu t'en vas tout seul et je n'existe pas Pas plus que la meule au fond d'un débarras.
C'est fini J'ai compris Insoumis Moi aussi.
Serai roi tout-puissant, solitaire et méchant Distributeur de feu, maître des firmaments Avec des légions de démons-cavaliers Qui te secoueront et te feront trembler...
Si tu viens Serai rien Que la trace Sous ton pied
Si tu viens Serai rien Que du sable Dans ta main.
Felix Leclerc | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Sam 2 Juil à 21:32 | |
| Dernière chanson
Chaque fois qu'on arrache une fleur Qu'on désigne un vainqueur Qu'on verrouille une issue Chaque fois qu'on bâti une tour On fait reculer l'amour De quelques mètres de plus, de quelques mètres de plus
Chaque fois qu'on fait une maison Comme elle a trente balcons Dans les caves en dessous Des enfants y apprennent l'odeur Des fusils mitrailleurs Et des bouches d'égouts, et des bouches d'égouts
C'est pas grave Ce sont mes dernières larmes C'est pas grave C'est mon dernier appel avant de me taire C'est la dernière chanson que je voulais faire Plus ça va, plus je vis, plus j'ai peur Plus je regarde ailleurs Plus ça tremble partout J'ai peur du vide au détour du sentier J'ai peur d'avoir donné Le pouvoir à des fous, le pouvoir à des fous...
Mais les fous sont des messieurs très bien Qui ont des gants en satin Et des griffes en dessous Et qui s'amusent à pousser les frontières Et qui prennent ma terre Pour un tas de cailloux, pour un tas de cailloux...
C'est pas grave Ce sont mes dernières larmes C'est pas grave C'est mon dernier appel avant de me taire C'est la dernière chanson que je voulais faire C'est pas grave Ce sont mes dernières larmes C'est pas grave C'est mon dernier appel avant de me taire C'est ma dernière chanson avant la guerre, avant la guerre.
Francis Cabrel | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Mer 6 Juil à 13:03 | |
| Avant de m'assagir
Avant de m'assagir Avant de jeter l'ancre De ménager mon cœur De couver ma santé Avant de raconter Mes souvenirs à l'encre De vouloir sans pouvoir De compter mes lauriers Avant cette saison Avant cette retraite Je veux sauter les ponts Les murs et les hauts bords Je veux briser les rangs Les cadres et les fenêtres Je veux mourir ma vie Et non vivre ma mort
Je veux vivre en mon temps Saboter les coutumes Piller les conventions Sabrer les règlements Avant ce coup de vieux Avant ce mauvais rhume Qui tuera mes envies Et mes trente-deux dents Et si je le pouvais Je ferais mieux encore Je me dédoublerais Pour vivre comme il faut Le jour pour ce qu'il est La vie pour ce qu'elle vaut Ça c'est mourir sa vie Et non vivre sa mort
Je ne veux rien savoir Je ne veux rien comprendre Je veux recommencer Je veux voir, je veux prendre Il sera toujours temps Et jamais assez tard D'accrocher ses patins D'éteindre son regard Je ne veux pas survivre Je ne veux pas subir Je veux prendre mon temps Me trouver, m'affranchir Me tromper de bateau De pays ou de port Et bien mourir ma vie Et non vivre ma mort
Mais au premier détour A la première peine Je me mets à gémir A pleurer sur mon sort À penser à plus tard A calculer mes cennes Et à vivre ma vie Et à vivre ma mort Je cherche votre cou Je vous prends par la taille On se fait si petit, petit Quand on a peur Je ne suis plus géant Je ne suis plus canaille Je couve ma santé Je ménage mon cœur
Et puis je me reprends Et puis je me répète Qu'avant cette saison Avant cette retraite Il faut sauter les ponts Les murs et les haut-bords Il faut vivre sa vie Et non vivre sa mort Et pendant ce temps-là Le printemps se dégivre Le jour fait ses journées La nuit fait ses veillées C'est à recommencer Que l'on apprend à vivre Que ce soit vrai ou pas Moi, j'y crois
Jean Pierre Ferland | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Ven 8 Juil à 19:37 | |
| Va où le vent te mène
Belle, dans la poussière des rails
laisse tomber l'éventail
va où le vent te mène
va où le vent t' emmène
va où le vent te mène, va
belle dans la poussière des rails
il faut lever les voiles
va où le vent te mène
va où le vent t' emmène
va où le vent te mène, va
Danse dans la vie qui t'aime
au rythme du monde qui va
oublie les mots qui t'enchaînent
va où le vent te mène, va
Belle dans la nuit claire des voiles
oublie le gouvernail
va où le vent te mène
va où le vent t' emmène
va où le vent te mène, va
Belle dans la nuit claire des voiles
laisse tomber l'éventail
va où le vent te mène
va où le vent t' emmène
va où le vent te mène, va
Serre le bien fort dans tes bras
le premier qui te sourira
et bon vent si tu t'en vas...
va où le vent te mène, va...
Angelo Branduardi | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Ven 15 Juil à 17:16 | |
| La Lune est morte
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs, La Lune est morte, la Lune est morte. Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs, La Lune est morte ce soir...
Un homme marche sur le sol De ce vieux miroir de vos rêves Et c'est votre cœur que l'on crève. La corde qu'on vous passe au col ! Il va falloir aller plus loin, Par delà des millions d'étoiles À la recherche de l'étoile Qui vous fera rêver demain...
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs, La Lune est morte, la Lune est morte. Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs, La Lune est morte ce soir...
Comme une fleur de tournesol On a mis la Lune en bouteille Et les enfants de la corbeille Ont applaudi comme à guignol. Un homme marche sur le sol De ce vieux miroir aux merveilles, Dans mon jardin depuis la veille, Ne chante plus le rossignol...
Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs, La Lune est morte, la Lune est morte. Pleurez Pierrots, poètes et chats noirs, La Lune est morte ce soir...
Les Frères Jacques | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Mer 27 Juil à 21:08 | |
| On n'oublie rien
On n'oublie rien de rien On n'oublie rien du tout On n'oublie rien de rien On s'habitue c'est tout
Ni ces départs ni ces navires Ni ces voyages qui nous chavirent De paysages en paysages Et de visages en visages Ni tous ces ports ni tous ces bars Ni tous ces attrape-cafard Où l'on attend le matin gris Au cinéma de son whisky
Ni tout cela ni rien au monde Ne sait pas nous faire oublier Ne peut pas nous faire oublier Qu'aussi vrai que la terre est ronde On n'oublie rien de rien On n'oublie rien du tout On n'oublie rien de rien On s'habitue c'est tout
Ni ces jamais ni ces toujours Ni ces je t'aime ni ces amours Que l'on poursuit à travers cœurs De gris en gris de pleurs en pleurs Ni ces bras blancs d'une seule nuit Collier de femme pour notre ennui Que l'on dénoue au petit jour Par des promesses de retour
Ni tout cela ni rien au monde Ne sait pas nous faire oublier Ne peut pas nous faire oublier Qu'aussi vrai que la terre est ronde On n'oublie rien de rien On n'oublie rien du tout On n'oublie rien de rien On s'habitue c'est tout
Ni même ce temps où j'aurais fait Mille chansons de mes regrets Ni même ce temps où mes souvenirs Prendront mes rides pour un sourire Ni ce grand lit où mes remords Ont rendez-vous avec la mort Ni ce grand lit que je souhaite A certains jours comme une fête
Ni tout cela ni rien au monde Ne sait pas nous faire oublier Ne peut pas nous faire oublier Qu'aussi vrai que la terre est ronde On n'oublie rien de rien On n'oublie rien du tout On n'oublie rien de rien On s'habitue c'est tout
Jacques Brel | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Ven 29 Juil à 13:11 | |
| La beauté des petites choses et les autres gestes anodins
La beauté des petites choses Et autres gestes anodins C'est un enfant qui court Au milieu d'un jardin C'est le chant d'un oiseau Quand on ouvre sa cage C'est se coucher dans l'herbe Et compter les nuages C'est d'aller comme le vent Sans penser à demain Comme s nous étions libres Immortels et sans fin
La beauté des petites choses Et autres gestes anodins C'est rester dans son lit Lorsqu'il neige le matin Se couler un bain chaud Et oublier les heures Se faire masser le dos Puis s'envoyer en l'air C'est prendre un peu de temps Pour soi-même, pour son bien Et de vivre chaque instant Comme un nouveau destin
La beauté des petites choses Et autres gestes anodins C'est l'appel d'un ami Lorsqu'on a du chagrin C'est d'avoir le fou rire Sans en savoir la cause C'est sortir faire la fête Quand le cœur nous explose C'est d'avoir des vieux potes Des complices, des témoins Pour tous ces souvenirs Qu'on n'oubliera jamais
La beauté des petites choses Et autres gestes anodins C'est d'entendre ta voix C'est de prendre ta main C'est de voir dans tes yeux Tous ces milliers de roses C'est dormir près de toi Quand tout devient morose C'est partager sa vie Comme on partage un train Jusqu'au bout de la nuit Jusqu'au bout du chemin
Nicolas Ciccone | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Sam 6 Aoû à 4:04 | |
| Il y avait une ville
Je m'souviens que j'marchais Que j'marchais dans une rue Au milieu d'la cohue Sous un joyeux soleil de mai C'était plein de couleurs De mouvements et de bruits Une fille m'a souri Et je m'souviens que j'la suivais
Je la suivais Sous le joyeux soleil de mai Chemin faisant j'imaginais Un mot gentil pour l'aborder Et puis voici Que dans le ciel bleu de midi De plus en plus fort j'entendis Comme arrivant de l'infini Ce drôle de bruit Ce drôle de bruit
Je m'souviens que les gens S'arrêtèrent de marcher Et d'un air étonné Tout le monde a levé le nez Vers le ciel angélique Couleur de paradis D'où sortait cette musique Comme accordée sur l'infini
C'était étrange Est-ce qu'il allait neiger des anges Les gens guettaient dans un mélange D'inquiétude et d'amusement Et brusquement Il y eut un éclair aveuglant Et dans un souffle incandescent Les murs se mirent à trembler
Que s'est-il passé? J'y comprends rien Y'avait une ville Et y'a plus rien
Y'a plus rien qu'un désert De gravats, de poussière Qu'un silence à hurler A la place où il y avait Une ville qui battait Comme un coeur prodigieux Une fille dont les yeux Etaient pleins du soleil de mai
Mon Dieu, mon Dieu Faites que ce soit Un mauvais rêve Réveillez-moi Réveillez-moi Réveillez-moi
Claude Nougaro | |
| | | Pom Citoyen(ne) d'Honneur
Nombre de messages : 607 Localisation : Naoned Date d'inscription : 29/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Lun 8 Aoû à 11:02 | |
| Et dans 150 ans
Et dans 150 ans, on s'en souviendra pas De ta première ride, de nos mauvais choix, De la vie qui nous baise, de tous ces marchands d'armes, Des types qui votent les lois là bas au gouvernement, De ce monde qui pousse, de ce monde qui crie, Du temps qui avance, de la mélancolie, La chaleur des baisers et cette pluie qui coule, Et de l'amour blessé et de tout ce qu'on nous roule, Alors souris.
Dans 150 ans, on s'en souviendra pas De la vieillesse qui prend, de leurs signes de croix, De l'enfant qui se meurt, des vallées du tiers monde, Du salaud de chasseur qui descend la colombe, De ce que t'étais belle, et des rives arrachées, Des années sans sommeil, 100 millions de femmes et Des portes qui se referment de t'avoir vue pleurer, De la course solennelle qui condamne sans ciller, Alors souris.
Et dans 150 ans, on n'y pensera même plus A ce qu'on a aimé, à ce qu'on a perdu, Allez vidons nos bières pour les voleurs des rues ! Finir tous dans la terre, mon dieu ! Quelle déconvenue. Et regarde ces squelettes qui nous regardent de travers, Et ne fais pas la tête, ne leur fais pas la guerre, Il leur restera rien de nous, pas plus que d'eux, J'en mettrais bien ma main à couper ou au feu, Alors souris.
Et dans 150 ans, mon amour, toi et moi, On sera doucement, dansant, 2 oiseaux sur la croix, Dans ce bal des classés, encore je vois large, P't'être qu'on sera repassés dans un très proche, un naufrage, Mais y a rien d'autre à dire, je veux rien te faire croire, Mon amour, mon amour, j'aurai le mal de toi, Mais y a rien d'autre à dire, je veux rien te faire croire, Mon amour, mon amour, j'aurai le mal de toi, Mais que veux-tu ?...
Raphaël | |
| | | oleron Citoyen(ne) d'Honneur
Nombre de messages : 984 Localisation : l'île d'Oleron Date d'inscription : 11/03/2005
| Sujet: Re: Chansons Lun 8 Aoû à 17:20 | |
| Pour fayoter un p'tit peu... | |
| | | la Gazelle Adjointe à la vie de qualité
Nombre de messages : 3778 Localisation : Versailles Date d'inscription : 25/11/2004
| | | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Lun 8 Aoû à 18:47 | |
| C'est drôle, ça me fait le même effet: une impression de déjà vu?? déjà entendu?? Mais ou?? | |
| | | Isis Adjointe à la qualité de vie
Nombre de messages : 4193 Localisation : Villepinte Date d'inscription : 25/11/2004
| Sujet: Re: Chansons Jeu 18 Aoû à 1:15 | |
| « Lettre à Kissinger »
j'veux te raconter Kissinger l'histoire d'un de mes amis son nom ne te dira rien il était chanteur au Chili
ça se passait dans un grand stade on avait amené une table mon ami qui s'appelait Jara fut amené tout près de là
on lui fit mettre la main gauche sur la table et un officier d'un seul coup avec une hache les doigts de la gauche a tranché
d'un autre coup il sectionna les doigts de la dextre et Jara tomba tout son sang giclait 6000 prisonniers criaient
l'officier déposa la hache il s'appelait p't'être Kissinger il piétina Victor Jara chante dit-il tu es moins fier
levant les mains vides des doigts qui pinçaient hier la guitare Jara se releva doucement faisons plaisir au commandant
il entonna l'hymne de l'U de l'unité populaire repris par les 6000 voix des prisonniers de cet enfer
une rafale de mitraillette abattit alors mon ami celui qui a pointé son arme s'appelait peut-être Kissinger
Cette histoire que j'ai racontée Kissinger ne se passait pas en 42 mais hier en septembre septante trois
Julos Beaucarne
Victor Jara (1932 1973) est le plus grand chanteur chilien du 20ème siècle. Des millions de gens connaissent ses chansons. Jara, fils d'un simple agriculteur, a été dès son jeune âge membre du Parti Communiste. Il a chanté la vie, le courage et la lutte des simples travailleurs et paysans. Lors de la prise fasciste du pouvoir de Pinochet en 1973, les militaires ont emprisonné Victor Jara. Pour l'empêcher de jouer ses chansons et de remonter le moral aux autres prisonniers, ils lui ont brisé les mains et les doigts. Il a pourtant continué à chanter. Finalement, il a été criblé de balles dans le stade de football de Santiago. A l'endroit exact où il avait donné quelques mois plus tôt un concert de soutien à l'Unidad Popular de Salvator Allende. | |
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| Sujet: Re: Chansons | |
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